La coalition Diomaye président de la commune de Fimela a ouvert sa campagne électorale samedi dernier par une caravane pour sillonner quelques localités de la commune et présenter leur candidat aux populations. Une file de voitures avec de la sonorisation, équipés de supports de communication et des spécimens pour permettre aux populations de bien identifier le bulletin du candidat avait déjà fait quelques villages avant d’être rattrapée par la gendarmerie au niveau de Ndagane .
Ils ont été sommé de d’arrêter et de suivre les gendarmes à la brigade après quelques échanges. Le coordonnateur du mouvement Lamine Diamé de la caravane a été entendu par un élément gendarme.
Au cours de l’entretien la gendarmerie a invité les patriotes d’arrêter tout activités liées à la campagne électorale. Leur caravane est considérée par ces derniers comme un rassemblement non autorisé. Ainsi ils les ont conseiller, à l’avenir présenter une un papier les autorisant à faire la campagne.
La coalition Diomaye président quant à eux considère toujours qu’elle est en période de campagne électorale vue la notification d’un décret convoquant le collège électorale dans la période du 4 au 23 février 2024. Pour eux c’est le conseil constitutionnel du Sénégal qui est habilité à reporter une élection et non un décret présidentiel ou une loi votée à l’assemblée nationale. Tant qu’il n’auront pas vu une notification venant du conseil constitutionnel, ils considèrent que la campagne est en cours.
Encore le soit disant décret sorti par le président de la République faisant office de report des élections présidentielles a fait l’objet d’un recours au niveau du conseil constitutionnel qui n’a pas encore rendu de décision sur ce recours. Donc, l’affaire à un caractère suspensif. Par conséquent, la campagne continue du point de vue de la loi.
L’autre élément important disent-ils, est que le décret qu’on nous parle a fait l’objet de plusieurs attaques de la part de plusieurs organisations nationales et internationales qui ont jugé que c’est une violation flagrante de la constitution du Sénégal en parlant de report de l’élection en plein processus sans que les raisons d’un report d’une élection présidentielle (crise institutionnelle, catastrophe naturelle ou mort d’un des candidats) soit présente.
Encore la gendarmerie !!