L’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) And Gueusseum a exprimé son indignation suite à des perquisitions menées par l’Agence de Régulation Pharmaceutique (ARP) dans plusieurs postes de santé à travers le pays.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, l’organisation syndicale a dénoncé ce qu’elle qualifie de « terrorisme administratif », évoquant des fouilles inopinées effectuées avec le concours des forces de l’ordre.
Selon And Gueusseum, ces opérations de contrôle se sont déroulées jusque dans les logements de fonction des Infirmiers Chefs de Poste, suscitant incompréhension et colère au sein du personnel soignant.
L’ARP, dont la mission est de réguler le circuit du médicament et de veiller à sa qualité, n’a pas, à ce stade, officiellement réagi aux accusations portées contre elle.
Le syndicat a toutefois précisé qu’il ne cautionnait pas d’éventuelles dérives individuelles, rappelant qu’aucune corporation n’était à l’abri de « brebis galeuses ». Mais il estime que ces inspections ont pris des allures de « traque » assimilable à une suspicion généralisée envers des professionnels de santé qui, selon le communiqué, « ne trempent dans rien d’illégal ».
And Gueusseum en appelle à l’arbitrage du ministre de la Santé et de l’Action sociale, qu’il exhorte à encadrer ce qu’il considère comme un excès de zèle de la part des inspecteurs de l’ARP.
Le syndicat invite par ailleurs l’agence à concentrer ses efforts sur la lutte contre la commercialisation de produits pharmaceutiques contrefaits ou périmés, plutôt que de s’en prendre à des infirmiers et sages-femmes engagés dans la prise en charge quotidienne des patients.
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