Les propos de notre camarade Bougar Diouf sont inacceptables et doivent être vigoureusement condamnés. De même, ceux du deuxième personnage de l’État sont inopportuns. Aux invectives des uns succèdent les conjectures des autres, avec en ligne de mire l’échéance présidentielle de 2029.


Pendant ce temps, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, le pays est sous les eaux et les populations, dont nous sommes les serviteurs, sont dans le désarroi.
Quid du Plan Orsec (Organisation des Secours) qui doit rendre opérationnelle la gestion de ces événements que sont les inondations ?
Qu’attend le gouvernement pour le déclencher ?
C’est à cet instant que les fonds politiques prennent tout leur sens et démontrent leur caractère utilitaire. De même, les députés mandataires du Peuple souverain, les ministres de la République, les Directeurs et PCA des sociétés publiques sont invités à manifester leur soutien matériel et financier, et à se rendre sur le terrain, venant en appoint au Plan Orsec, pour exprimer la compassion et la solidarité agissante de l’État à l’endroit des nombreux sinistrés.
Les prises de position publiques des uns et des autres, en faveur ou à l’encontre du Président de la République et du Premier ministre, ne sont que la manifestation du décalage entre les discours des dirigeants et les réalités que vivent les populations. Loin de renforcer le duo, ils ne font que les décrédibiliser aux yeux de l’opinion, donnant l’image d’une division et créant un sentiment de malaise au sein de la majorité.
Ce qui est fort dommageable.
Le duo au sommet de l’État doit “siffler la fin de la récréation” et inviter les partisans à une Union Sacrée autour de l’Exécutif, afin de relever les innombrables défis qui se dressent devant nous.
doyen Magued Wade







































