Pour faire face aux enjeux lies à l’exploitation du pétrole, 15 femmes du Delta du Saloum ont été formées en Media Training . Ces femmes continuent à plaider pour la protections de la biodiversité dans le delta du saloum, dans ce contexte d’exploitation du pétrole au tour du bloc de sangomar.
La formation a été facilitée par l’organisation LSD avec le soutien de WoMin dans le but de renforcer les capacités des femmes sur les techniques et stratégies de communication dans les médias en cette période d’exploitation du pétrole.
Elles ont été formées sur la prise de parole en publique, effectué des exercices sur les principes des interviews radio et télévisés et comment communiquer dans les médias à l’ère du numérique ?, comment toucher la cible sans heurter?.
La place des réseaux sociaux dans l’amplification de la communication entre autres aspects de cette formation de deux de jours dans le Delta du Saloum.
Aby Dia la chargée du projet LSD : “cette formation pour “amplifier la voix des femmes a été organisé l’année dernière, mais vu que c’était pas suffisant, il fallait évaluer l’impact et renforcer les acquis pour ainsi rendre les femmes plus influentes pour porter le plaidoyer par rapport aux défis, enjeux et impacts lies à l’exploitation du pétrole, aussi concernant le changement climatique et pour la justice environnementale. Il faut donc attirer l’attention des décideurs ,bailleurs et l’État, pour qu’ils prennent en compte les préoccupations des populations”. D’ailleurs tout candidats qui ont passé dans le delta lors de la campagne présidentielle a reçu le message de la part des femmes.
Mariama Diom habitante de Mar Soullou dans les iles Gandoul est la secrétaire générale de l’Union Locale des Femmes ;elle manifester sa satisfaction et reconnaissance pour les facilitateurs du programme qui les a permis d’acquérir des connaissances qui vont les aider à combattre l’injustice et de clamer leurs droits tout en respectant leurs devoirs. Elles ne veulent pas de l’exploitation du pétrole bien qu’ il y a plus rien à faire, tout ce qui reste c’est sensibiliser, d’élever la voix pour se faire entendre par le gouvernement et l’industrie chargée de l’exploitation du pétrole, afin qu’ils puissent prendre en compte les inquiétudes des populations vivant dans cette zone pétrolière. Pour elle, les conséquences commencent déjà à se faire sentir par la raréfaction du produit halieutique et l’augmentation du volume de la mer.
Maye Diome, présidente de l’union locale des femmes ,a déclarer sa peur par rapport aux dégâts inévitables ,qui, forcement découleront de l’exploitation de pétrole ,comme les fuites ,les explosions, marée noire; qui seront néfaste pour la survie des êtres qui sont dans cette zone écologiquement sensible et qui vit de pêche, d’agriculture et d’élevage.
Parmi eux y en a femmes qui ont effectué des voyages au Niger , Nigeria et dans d’autres pays producteurs de pétrole et de gaz en Afrique ; l’expérience les a donné une peur bleu, car elles disent avoir vu des enfant déformés à la naissance(impacts sur la Santé), des eaux de couleur bleu et non potables(impacts environnementaux),des cultures abimées avant même récolte à cause de la dégradation des terres .
Mr Joe Marone journaliste et formateur en communication digitale a assuré la formation pendant deux jours: “Pour la bonne cause, nous avons répondu à l’appel de Lumière Synergie pour le développement qui a sollicité nos services pour former une quinzaine de femmes leaders dans le Delta du Saloum à mieux faire le, plaidoyer par une très professionnelle et très efficace communication, passer le bon message sans pour autant heurter”.
La zone du delta du saloum sera très prisée par les partenaires et par l’État du Sénégal avec la découverte du pétrole et du gaz à Sangomar ,donc il faut sensibiliser les autorités sur les impacts liés à l’exploitation du pétrole surtout dans une zone insulaire où obligatoirement les activités socio économiques vont en pâtir.
