Le personnel de la police technique et scientifique a été officiellement installé le jeudi dernier dans les locaux du Commissariat central de Ziguinchor. Ainsi, pour la première fois dans son histoire, la capitale sud du pays accueille ces experts de la police.
Ces policiers vont désormais contribuer à la manifestation de la vérité dans les scènes de crimes ou délits dans une région frontalière avec la Gambie et la Guinée- Bissau. Ces limiers auront également, dans leur mission, la charge de relever les empreintes et traces de ces infractions citées. «Il s’agira pour ces policiers d’établir la signalisation des mis en cause par le prélèvement de leurs empreintes digitales et prise de vue photographique, d’effectuer les constatations sur des lieux de diverses infractions plus ou moins graves telles que des cambriolages, crimes ou meurtres, des morts suspectes, d’effectuer des relevés et des prélèvements de matières ou d’objets à l’aide de moyens techniques pour rechercher des traces utiles à la poursuite de l’enquête, d’effectuer le traitement de ces traces en vue de permette la poursuite des auteurs de ces infractions en vue de leur arrestation», explique le patron de la police à Ziguinchor, le Commissaire de police Mamadou Lamarana Diallo. Aussitôt installés, ces policiers n’ont pas chômé. Dés leur premier jour, ils se sont mis au travail avant de faire face à leur premier cas qui est le suicide de l’enseignant Souleye Diallo qui s’est donné la mort le vendredi dernier dans sa chambre. Un suicide qui continue d’alimenter les discussions dans les places publiques. Signalons par ailleurs que la présence de cette antenne de la police technique et scientifique à Ziguinchor va faciliter la célérité dans la délivrance des certificats bonnes vies et mœurs pour les nombreux candidats aux concours administratifs.»
«Les délinquants sont ainsi avertis. Nous saluons l’installation de cette antenne de la police technique et scientifique qui, à coup sûr, dans sa mission va traquer les délinquants jusque dans leur retranchement», disent-ils.
Moussa Diaw
