Il est ce responsable politique de l’Alliance des forces progrès qui met en exergue ses préoccupations pour la coalition Bby. Zator Mbaye a souligné également l’organisation qui prévaut au sein de l’AFP, alliés de Macky et incité les membres de la coalition au pouvoir à se souvenir « du principe général » de cette mouvance présidentielle dont l’objectif est la réélection de Macky Sall.
Le départ de Gackou n’ébranle peut-être pas l’ancien député de l’Alliance des forces progrès, (AFP), mais lui trouve de quoi s’en souvenir pour montrer que son parti ne dégringole pas. C’est pour rappeler aussi que « Beaucoup de gens disaient qu’un certain leader, (Gackou) est parti emportant 50 % de l’AFP ».
Mais, le responsable politique progressiste a démonté leurs pensées. Ils se trompent. Pape Diallo dit Zator Mbaye a affirmé dans les colonnes de Dakaractu que : « Ces élections ont été une réponse pour montrer ce que valent ces 50% de l’AFP. Nous, nous avions pu régler nos problèmes à l’interne. Une personnalité a voulu à un moment donné arracher les rênes du parti, nous l’avons réglé par les faits de nos textes. Nous avions dit et nous continuons de le dire qu’il (Malick Gackou) est parti seul. D’ailleurs personne ne l’a encore vu avec une éminente personnalité de l’AFP à part quelques camarades qui sont partis avec lui. »
Ce dont il est sûr et certain, c’est que « comparaison pour comparaison, l’AFP reste quand même ce grand parti qu’il a toujours été, avec son leader hégémonique et très sage qui essaie autant que faire se peut, d’être très discret dans l’accompagnement du chef de l’Etat. Il n’essaie pas de faire obstruction au chef de l’Etat, ou de se mettre à son niveau, parce qu’il comprend qu’il a un pouvoir qu’il doit gérer qui est le pouvoir législatif qui est chargé en la matière d’aider l’exécutif à développer ses politiques publiques. »
Comme pour donner une leçon à l’Alliance pour la République, l’ancien député progressiste de réitérer « qu’à l’AFP nous avons réglé notre problème, nous avons travaillé sur un plan stratégique sur 10 ans, c’est-à-dire un plan qui survive au président Moustapha Niasse et qui va même survivre à l’exercice du Président Macky Sall au pouvoir. » Mais l’objectif, poursuit-il encore « n’est plus de garantir au président Macky Sall un second mandat, parce que nous sommes sûrs qu’il l’aura. Mais au-delà du second mandat nous travaillons pour que son successeur puisse provenir de la coalition BBY. Ce ne sera qu’à partir de ce moment que le PSE sera du concret. Si aujourd’hui dans nos querelles, dans nos imprécations dans notre lutte interne au sein de la coalition, nous parvenons à nous affaiblir, 2024 pourrait être difficile pour la coalition BBY. »
L’autre préoccupation de Zator Mbaye réside sur « le principe général d’une coalition. C’est-à-dire que tous les alliés soient renforcés, que tous les alliés soient forts, si tout le monde est fort, la coalition est forte. Cela ne sert à rien dans une coalition que Jean puisse affaiblir Paul et que Paul puisse tuer Jean, parce que finalement la force elle est statique. A lieu d’aller chercher des forces extérieures pour les amener dans la coalition, on essaie d’organiser une migration interne et c’est cela qui n’est pas acceptable. Mais je tiens à préciser qu’une coalition ne se mesure pas aux postes ou aux sinécures. »
Exemple : « En 2012 l’AFP avait deux ministres dans le gouvernement, depuis 2013 nous n’en avons qu’un et personne n’a entendu l’AFP crier. Nous ne mesurons pas notre engagement à l’aune de postes ou de sinécures. Ce que nous voulons c’est que les uns et les autres travaillent à pacifier, à polir les rapports dans la coalition, qui est une coalition magnifique. »
