Le leader de Pastef les Patriotes a fait face à la presse ce jeudi matin comme il l’avait annoncé hier soir. Ainsi, dès la sortie du communiqué, tout le monde attendait sa réaction sur deux points majeurs : le renvoi devant la Chambre criminelle de l’affaire l’opposant à Adji Sarr et le livre de Cheikh Yérim Seck. Mais Ousmane Sonko ne veut se prononcer sur le dernier sujet. Comme il avait déjà annoncé une citation directe, il préfère attendre le moment opportun pour en parler.
Toujours égal à lui-même, Ousmane Sonko est convaincu que sa candidature en 2024 ne souffre d’aucune ambiguïté. Pour le leader des Patriotes, l’objectif du camp présidentiel est de salir sa réputation afin de pouvoir l’écarter à la Présidentielle de 2024. Une raison pour le président Macky Sall selon Ousmane Sonko, d’activer la machine Judiciaire afin de contraindre à se présenter en 2O24. » Macky Sall sait que politiquement, je suis plus puissant lui, raison pour laquelle, elle veut m’empêcher de me présenter lors de la prochaine élection présidentielle en chargeant à la fin de me salir lors du procès. Que chacun assume sa responsabilité parce que les gens sont dans leur bulle, ils font leur conciliabule, ils manipulent des textes, ils font dire ce qu’ils veulent à la loi, ils pensent que ça va continuer à se passer dans ce pays. Trop c’est trop faut arrêter, tous les gens qui ont été en prison c’est des fils de quelqu’un, comment vous prendre des gens pour les envoyer en prison sans aucune base et vous vous rentrez tranquillement chez vous retrouver votre femme et votre enfant. L’affrontement est inévitable, je l’avais appelé en 2O21, je le réitère, la résistance est nécessaire pour limiter cette oppression. », a rappelé maire de la ville de Ziguinchor.
Sur le sujet qui défraie la chronique, pour ne pas dire le livre de Cheikh Yérim Seck, Ousmane Sonko n’a rien dit alors tout le monde l’attendait la dessus.
Minimise t-il l’affaire? Ou bien comme il a dit qu’il va servir une citation directe à l’auteur, il se calme de dire d’autres choses sur ce sujet? Voulait -il réduire le « buzz » de Cheikh Yérim Seck? Ou bien encore est-il plus préoccupé par l’affaire sweet Beauty qui risque de briser sa carrière politique très prometteuse?
