« Un procès de substitution pour éliminer coute que coute un redoutable adversaire à la présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal ».
C’est en gros ce que nous avait dit Boubacar Sadio, commissaire de police de classe exceptionnelle à la retraite, sur les objectifs du régime de Macky Sall à travers la mise sur la sellette de la plainte en « diffamation » de Mame Mbaye Niang contre le sieur Ousmane Sonko : opposant et homme politique le plus populaire de toute l’histoire politique Sénégal.
A vrai dire, dans un pays normal où règnerait véritablement un état de droit, ce procès aurait dû porter sur la « Lettre au peuple : PRODAC, un festin de 36 milliards de francs CFA », publiée par Brahima Seck en 2019 (manuel de 212 pages).
Les milliards du contribuable appartiennent-ils aux contribuables ou aux politiciens ?
Malheureusement dans un simulacre de procès, le sieur Ousmane Sonko a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et à une amande 200 000 000 F CFA à l’issue de son procès en appel.
Du jamais vu mais pas surprenant dans un pays où des fonctionnaires, un Président de la République et des gens qui n’ont jamais travaillé peuvent facilement devenir des milliardaires du jour au lendemain. Disons pour en rire qu’ils ont tous joué et gagné plusieurs fois à la Loterie.
Ce procès honteux a davantage caillassé l’image de la justice sénégalaise à l’ère du régime de Macky Sall. Il a effectivement été vu par le peuple et de plus en plus dans le monde entier comme un procès de substitution à l’affaire « sweet beauty » : un complot contre le sieur Ousmane Sonko sur un viol imaginaire sur Adji Sarr, une pauvre fille à qui on aurait promis une vie meilleure à l’étranger et un passeport pour l’occident.
Cette affaire « sweet beauty » a déjà causé beaucoup de victimes dont des jeunes et enfants assassinés par le régime en plus de près de 500 prisonniers politiques actuellement dans les geôles du « Champion qui veut toujours gagner les élections en choisissant ses adversaires politiques » : le Dictateur Macky Sall. Bounama Sylla Sagna de Casamance, âgé de 12 ans, a été tué chez lui en mars 2021 par la Gendarmerie selon les dires de son père. Zéro justice !
Elle a été jugée le 23 Mai 2023 sans les avocats du sieur Ousmane Sonko et de Madame Ndéye Khady Ndiaye, la digne propriétaire du salon « sweet beauty ». Madame Ndéye Khady Ndiaye a tenu tête seule et debout comme une reine (des heures) au procès malgré sa grosse de plus de 7 mois.
Le procès a été « pornographique », très médiatisé au Sénégal et à l’étranger (dont la France) pour laisser une déception et un gout très amer au peuple : tout ça pour ça. Zéro preuve !
En attendant le verdict du 1er juin 2023 qui n’aura ni gout ni saveur (le procès est déjà fait par le peuple dans la rue), le régime en est sorti plus que jamais méprisé par les populations malgré la réaction du ministre de la justice Ismaila Madior Fall qui a prétendu que le procès s’est tenu dans de « bonnes conditions ».
Ismaila Madior Fall ne peut pas dire autre chose d’autre et peut nier la volonté du régime assassin de Macky Sall à liquider, à éliminer et à détruire le sieur Ousmane Sonko tout en essayant de faire taire les journalises comme Pape Alé Niang, Babacar Touré, Maty Sarr Niang, Serigne Saliou Guéye, Pape Sané, Moustapha Diop, Pape Ndiaye pour ne citer que ceux-là parmi les victimes du régime assassin et machiavélique de Macky Sall.
Ce machiavélique et le « samba alar » du régime nous permet de penser que le procès « sweet beauty » est plus un procès de substitution pour montrer aux Sénégalais et surtout aux blancs et à la communauté internationale que la justice sous le régime de Macky Sall est « une justice libre, indépendante, impartiale et qui respecte les principes, les normes et les standards régissant un procès équitable ».
Le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall sait très bien que le sieur Ousmane Sonko, les leaders et membres du parti PASTEF (Parti Africain du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité) ainsi que des journalistes sont régulièrement victimes de harcèlement, d’acharnement, d’intimidation, de menaces, de cabale et de persécution tant physique que psychologique par son régime. Il ne dit pas la vérité.
Honte à la vieille classe politique (des dribleurs et des dealers)!
Honte aux comploteurs !
Honte aux hypocrites !
Libasse Coly, Montréal, le 26 mai 2023.
