On se rappelle l’histoire d’Anna Chloé qui a été «victime d’une agression» dans son école. Une plainte avait d’ailleurs été déposée par l’adolescente après sa chute dans la cour de l’établissement privé. Mais ce mardi 22 mars, l’affaire a été classée sans suite.
«L’enquête menée par le commissariat de Chambéry, sous la direction du parquet, qui a permis, en particulier, l’audition de très nombreux témoins, a, en effet, démontré qu’aucune des infractions dénoncées n’était établie», précise le procureur Pierre-Yves Michaud dans un communiqué publié ce jour.
Sauf que dans un texte devenu viral sur les réseaux sociaux, la mère de la petite Anna dénonçait une agression, puisque depuis la rentrée scolaire, «sa fille subissait des violences verbales racistes et même physiques» qui seraient à l’origine des faits.
Pour corroborer les propos, l’avocat de la petite adolescente, lors d’une émission télé, avait évoqué un incident qui s’est produit le 29 novembre, au cours duquel la collégienne avait été molestée. «On lui a entré la tête dans un casier en la traitant de grosse baleine noire», relate-t-il.
Selon le conseil, une élève témoin de la scène n’avait pas été auditionnée et il ne manque pas de critiquer le parquet qui voudrait démontrer une seule thèse, celle d’Anna Chloé tombant d’elle-même sur un banc.
Le 15 décembre dernier, la jeune adolescente d’origine camerounaise a fait une chute dans son collège de Chambéry. Elle a été grièvement blessée et avait dénoncé une agression.
