Sur les 5360 ha de riz exploités, les 244 étaient sous les eaux. Les 160 ont pu être récupérés, alors que 84 sont détruits emportant environ 450 tonnes de paddy. Une crue qui peut être un avantage pour la culture de décrue, de l’avis du délégué de la SAED à Matam, Abdou Sall.
La promptitude dans les opérations de secours a permis de sauver l’essentiel. Autrement, 244 ha soit environ 1500 tonnes de paddy seraient détruites. Mais le bilan qui se présente actuellement fait état de 84 ha de riz sinistrés, soit environ 450 tonnes de paddy en ruines. Les fortes pluies enregistrées depuis le début de l’hivernage dans plusieurs parties du pays ont engendré à Matam, une crue qui a inondé au départ 244 ha sur les 5360 ha déjà emblavés et exploités dans le domaine irrigué, d’après le délégué de la société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED) de Matam, Abou Sall.
Même si les productions sont perdues, il soutient que ces périmètres endommagés pourraient être récupérés et exploités pour d’autres cultures après le retrait des eaux. Comme autre mesure préventive, le délégué de la SAED à Matam évoque une meilleure sécurisation des endiguements .
Avec L’observateur
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