En début de semaine, le promoteur de lutte Luc Nicolaï a été transféré à la prison de Thiès. Depuis la libération du député de l’APR, Boughazelli, l’homme avait brandi de l’arme de la grève de la faim pour ce qu’il considère comme une injustice. Sera-t-elle fonctionnelle ?
Dans beaucoup de cas dont le verdict semble contestable, la grève de la faim a toujours été une arme utilisée par les prisonniers pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une injustice. Aujourd’hui, c’est la stratégie du promoteur de lutte Luc Nicolaï, apparemment très irrité par la « sortie de prison comme Boughazelli pour des raisons de santé ».
Oui l’homme qui a été épinglé récemment sur une affaire de faux billets portant sur plusieurs milliards, tout comme le célèbre chanteur Thione Seck, est libre comme l’air, « pour des raisons de santé… »
Luc, lui, arrêté dans l’affaire de la drogue placée dans une chambre à l’hôtel Lamantin Beach de Saly, en vue d’un chantage, avait été condamné à 5 ans de prison dont 1 avec sursis. En appel, la peine avait été corsée, sans oublier le grain de sel de ma Cour Supreme, mais il demeurait libre organisant des combats de lutte en partenariat, ou sous la facette d’un autre.
A l’approche d’une grande affiche qu’il préparait, il a été cueilli pour purger une contrainte par corps. Avec la libération du député Seydina Fall Boughazelli, qui selon lui, a fait pire, il refuse de s’alimenter. Et d’après certaines sources, il n’exclut pas de sortir de prison les pieds devant.
Cette position est diversement appréciée, car pour certains c’est une injustice, ou une justice de deux poids, deux mesures.
Pour d’autres, ce n’est que du chantage envers le régime de Macky, un chantage qui ne passera pas…
