La sage-femme, l’infirmière-stagiaire et le responsable des ressources humaines de l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane ne savent jusqu’à présent pas le sort qui leur sera réservé.
A en croire le reporter de Kéwoulo dépêché à Thiès, une voiture de police placée devant le tribunal est reparti, ce soir, vers le commissariat central avec, à son bord, les infirmiers et le responsable du personnel. Si le parquet de Thiès n’a pas encore décidé de placer Mmes Awa Diop, Coumba Mbodj et Cheikh Diop sous mandat de dépôt, de nombreuses sources judiciaires -consultées par Kéwoulo- ont fait savoir que “c’est simplement le choix du juge d’instruction qui tarde à se faire.”
Aussi, de nombreuses sources hospitalières croient savoir que la chancellerie est à l’écoute de l’opinion: “depuis que les syndicalistes ont menacé de paralyser le système sanitaire, l’Etat est en train de chercher des solutions apaisantes. Et il cherche par tous les moyens à éviter un nouveau front social avec le personnel médical. Mais aussi ne veut que l’opinion pense que la mort de 11 bébés est passée sans que aucune responsabilité ne soit située.” Pour cette dernière opinion, nombreuses sont les personnes qui croient que l’Etat ne ferait rien pour situer les responsabilités.
Dans le cercle des entrepreneures ont susurre que les responsables sont aussi à chercher dans le cercles des attributeurs du marché comme de la construction de cet hôpital dit de niveau 2 pourtant inauguré en mars 2021. Pour rappel, c’est dans le service néonatal de cet hôpital pourtant flambant et que le chef de l’Etat Macky Sall avait tant vanté que 11 bébés ont péri dans les flammes. Ce 25 mai 2022, de sources judiciaires Kéwoulo a appris que “le personnel médical assisté par des bénévoles de la Croix Rouge n’était pas sur place.” C’est, donc, pour négligence et non-assistance de personnes en danger qu’ils sont poursuivis.
