Imam Kassio a décidé de briser le silence face à la situation très tendue du pays. A travers une interview exclusive accordée à Kewoulo ce mardi 13 février, le guide religieux, connu pour sa franchise et son amour pour la vérité, a repris la parole pour dire sa part de vérité sur le fonctionnement actuel de notre pays.
Évoquant pour le regreter, l’Imam a fustigé à l’entame de son propos, le mutisme de certaines autorités religieuses, coutumières et traditionnelles face à l’instabilité politique grandissante. Selon lui, l’heure est si grave que nulle autorité jouissant d’une voix autoritaire n’a le droit de garder le silence.
Kasso de poursuivre que se taire devant cette instabilité serait synonyme de complicité, de fuite de responsabilité ou de malhonneteté et qu’il veut mieux de parler pour prévenir ou apaiser les ardeurs que de réagir après par des regrets. L’Imam ajoute de surcroit que le titre d’autorité relève d’une lourde responsabilité qui ne saurait se réduire à un silence devant une injustice flagrante ou une violation répétitive des droits de la masse par une tièrce de personne. Il souligne ailleurs que la religion et ses adeptes ne doivent etre utilisés à des fins politiques pour combattre ou éliminer des adversaires.
L’ homme religieux qui a fréquement cité des versets coraniques lors de son ”sermon” n’a pas manqué d’interpeller les sages du conseil constitutionnel par rapport à leur très attendue décision sur le report des élections présidentielles. Il leur rappelle ainsi que le peuple les a à l’oeil et espère que leur position se fondera sur le droit constitutionnel.
La voix autorisée du jour a terminé son propos en invitant les manifestant à plus de retenu et de responsabilité dans leurs revendications, à éviter les casses et le pillage des biens d’autrui.
