PSG-OM : Le ministre français des Sports appelle à des “sanctions” à la suite de chansons homophobes

PSG-OM : Le ministre français des Sports appelle à des "sanctions" à la suite de chansons homophobesPSG-OM : Le ministre français des Sports appelle à des "sanctions" à la suite de chansons homophobes

Le gouvernement a demandé des “sanctions” après les chansons homophobes chantées pendant plusieurs minutes dimanche soir au cours du match OM-PSG, le Ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra appelant le PSG, qui “condamne”, à “déposer une plainte”.

 

“Très choqué par l’intolérable chanson homophobe entendue au Parc des Princes pendant le #PSGOM”, écrit Olivier Klein à propos de son compte “X” (ex-Twitter) le lendemain de la rencontre entre le PSG et l’OM au Parc des Princes.

Avec le DILCRAH, je m’emparerai du club PSG et de la Ligue de Football Professionnel (LFP) pour que des sanctions soient prises. Nous nous pencherons également sur les possibilités de traduire l’affaire en justice”, a ajouté Olivier Klein, qui a pris la tête en septembre de la dilcrah, une organisation rattachée à Matignon.

Son message est accompagné d’une vidéo d’environ trente secondes dans laquelle nous pouvons entendre les supporters du PSG chanter des chansons homophobes contre les joueurs de l’équipe marseillaise.

“Urgence à éradiquer” –

Comme le PSG, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a également dénoncé ces chansons.

“Il est inconcevable de rester sourd à des chants aussi haineux et homophobes dans nos galeries”, a-t-elle commenté sur “X”.

“Il est urgent de les éliminer de nos stades”, a-t-elle souligné, affirmant que la commission LFP était “maintenant saisie”et demandant au PSG “de porter plainte pour identifier les coupables et les traduire en justice, afin qu’ils soient hors des stades”.

Selon le PSG, le club “condamne toutes les formes de discrimination, y compris l’homophobie, et nous rappelle qu’elles n’ont leur place ni dans les stades, ni dans la société”.

Le PSG “a l’intention de renforcer davantage son travail de prévention” et “se réunira dans les prochains jours tous ses partenaires sur ce sujet essentiel”. Questionné sur une éventuelle plainte déposée contre les groupes de partisans, le PSG n’a pas réagi.

D’autre part, la LFP n’a pas répondu aux demandes de l’AFP. Selon plusieurs médias, le comité de discipline de la LFP va s’emparer des faits et l’affaire sera ouverte mercredi.

Selon un journaliste de l’AFP présent au stade pour suivre le meeting, ces chansons provenant principalement de la tribune d’Auteuil ont duré près d’un quart d’heure.

Après le match, l’entraîneur espagnol du PSG Luis Enrique, questionné sur le sujet, a évacué : “Je suis désolé mais je ne comprends pas si les chansons sont bonnes ou mauvaises”.

Les joueurs du PSG n’y ont pas donné suite.

– Une campagne controversée –
Quelques joueurs de Paris parmi lesquels le Français Randal Kolo Muani et Ousmane Dembélé ont été filmés en chantant une chanson insultante aux Marseillais lors de la fête de groupe du dimanche soir devant le stand d’Auteuil.

On chante régulièrement des chansons homophobes dans les stades de France, lorsqu’il y a eu une controverse la saison dernière au sujet du refus de plusieurs joueurs de porter un chandail arc-en-ciel.

A l’occasion de la campagne annuelle “Gay ou hétéro, nous portons tous le même jersey”, Tous les joueurs de première et deuxième division ont été conviés au week-end du 13/14 mai portant un chandail floqué aux couleurs de l’arc-en-ciel, qui ornait également les brassards des capitaines.

Cette campagne a été respectée par l’écrasante majorité des joueurs, mais certains Toulousains, Nantais et Guingamp ont refusé de jouer, rallumer la controverse que le joueur du PSG Idrissa Gana Gueye avait déjà déclenchée l’année dernière.

D’après un sondage Ipsos publié début septembre et réalisé avec la LGBT+ Sports Federation, 46% Les Français affirment avoir déjà assisté à des comportements homophobes ou transphobes dans le sport.

D’après cette étude, moins de la moitié des Français pensent que “des choses sont faites pour combattre contre les LGBTphobies dans le sport” et plus des trois quarts (78%) veulent que nous allions “plus loin” sur ce thème.

LAISSER UN COMMENTAIRE