Sept ans de réclusion criminelle ! C’est la peine requise hier par le parquet à l’encontre de M. D. Mbengue. Mère de deux enfants, elle est accusée d’avoir étranglé son troisième bébé, âgé de 10 jours, issu d’une relation hors mariage.
Divorcée à deux reprises, M. D. Mbengue a fréquenté A. Diouf. De cette liaison hors mariage est né F. Diouf. Ce n’est que tardivement que le couple a appris la venue prochaine de leur enfant.
En effet, la dame a fait un déni de grossesse. Hélas, ce n’est que 10 jours après l’accouchement que le bébé a été retrouvé mort sur le lit de sa mère. Selon un rapport médical, il a été conclu que l’enfant a été étranglé avant de succomber par étouffement. Sa mère est désignée comme responsable. Interrogée, elle soutient l’avoir retrouvé inerte. Lors de l’instruction, l’accusée a déclaré avoir laissé l’enfant avec une certaine Badji. Mais cette dernière a nié ces affirmations, soutenant qu’elle prenait son bain lorsque la mère de l’enfant s’est rendue à la boutique le jour des faits.
Au regard des faits, M. D. Mbengue est renvoyée devant la chambre criminelle sous l’accusation d’infanticide. Face aux magistrats, la dame a maintenu la même ligne de défense.
Toutefois, la défense sollicite l’acquittement de la prévenue au bénéfice du doute. Néanmoins, M. D. Mbengue devra prendre son mal en patience en attendant le verdict du juge, qui est fixé au 27 novembre prochain.
