Khalifa Sall dans une mauvaise passe. Après Yewwi Askan Wi qui a menacé d’exclure le leader de Taxawu à cause de sa participation au dialogue national lancé par le président de la République, le député Mamadou Lamine Diallo l’accuse d’être à l’origine de l’invalidation de la liste nationale de Yewwi aux dernières élections législatives.
«On ne sait pas comment Yewwi Askan wi a perdu sa liste titulaire. Il faut que Khalifa Sall nous fournisse des explications. Il faut qu’il nous dise comment la liste titulaire de Yewwi a pu être annulée», lance le parlementaire élu sous les couleurs de Wallu. «Dans notre plan stratégique avec l’inter coalition Yewwi-Wallù, c’était avoir au moins 92 députés pour arracher l’Assemblée nationale des mains de Macky Sall. Ce qui fait qu’on allait lui arracher la présidence et le Bureau de l’Assemblée nationale.
Si on avait obtenu cela, les événements auxquels nous faisons face actuellement n’allaient pas se produire. Khalifa Sall est le principal responsable de cette situation et je le défie directement devant le peuple sénégalais», poursuit le député, ajoutant que ce dialogue national initié par le président Macky Sall a échoué. Pour rappel, Diallo Tekki qui était mandaté par Wallu, travaillait avec Déthié Fall de Yewwi pour la formation de la coalition Yewwi-Wallu.
D’autre part, candidat à l’élection présidentielle, le leader de Tekki promet de rétablir la démocratie et la bonne gouvernance. «La corruption est à son comble au Sénégal. Plus de 200 à 350 milliards quittent chaque année le pays pour aller dans les paradis fiscaux. Ce n’est pas cela la gouvernance sobre. Il faut mettre fin à tout cela. C’est pourquoi dans notre programme nous ambitionnons de restaurer les valeurs par le respect de la parole donnée, le respect de la loi … », propose le candidat Mamadou Lamine Diallo. Avant d’ajouter: «Nous allons réconcilier les Sénégalais avec les institutions ; l’Assemblée nationale doit devenir le lieu d’impulsion de la vie politique. Elle doit avoir des moyens pour contrôler l’exécutif, les ministres, les Directeurs généraux doivent être contrôlés.
C’est cela les règles de bonne gouvernance. C’est l’Assemblée Nationale qui doit le faire et il faut lui donner les moyens de faire ce travail».
