Dès son entame, Maître El Hadj Diouf s’est voulu clair: “Sachez que je ne suis pas là en tant qu’avocat mais plutôt en tant que chef de parti” a-t-il lancé aux journalistes venus couvrir sa conférence de presse tenue ce jeudi 19 janvier. S’agissant de la raison de cette conférence, l’avocat annonce qu’il compte répondre à un chef de parti comme lui, faisant référence au leader de Pastef.
Et comme à son habitude, le secrétaire général du Parti des Travailleurs et du Peuple (PTP) s’est livré dans un exercice afin de “mettre à nu les contradictions du leader de Pastef”.
Maître El Hadji a commencé par faire remarquer le fait que Ousmane Sonko ait “commencé aujourd’hui son discours en Français”. Ce qui est selon lui, la preuve que “Ousmane Sonko est devenu l’esclave de la France”. L’avocat en veut pour preuve, l’interview accordée à RFI et à France 24.
Maître El Hadji a ainsi demandé à la jeunesse de ne pas répondre à l’appel de celui qui est selon lui, a pour ambition de “déstabiliser le pays”. Par ailleurs, il appelle l’Etat à prendre ses responsabilités. “Tout fauteur de trouble doit être sanctionné et sévèrement” a-t-il défendu. Par contre, il n’a pas voulu se prononcer sur le procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr.
