La junte militaire de Guinée continue dans sa logique d’attaque et d’intimidation des journalistes, allant jusqu’à imposer, la semaine dernière, un siége de la Maison de la Presse.
Non contente de la détermination des journalistes de se battre pour la liberté de la presse, le gouvernement guinéen décide le 19 janvier dernier de passer à la vitesse supérieure en arrétant manu military Sékou Jamal Pendessa, Sécretaire Général du Syndicat des Professionels de la Presse de Guinée (SPPG), et trois autres membres de l’association que sont Abdoulaye Cissé, Amadou Oury Barry et Foulamory Barry.
Au moment de leur arrestation, Pendessa et ses camarades revenaient du tribunal de première instance de Dixin oú devaient comparaître 9 journalistes, interpellés la vielle devant le siège de la Maison de la Presse à Conakry.
Même sI les professonels des média seront libérés plus tard, à l’exception de Sékou Jamal Pendessa, Il n’en fallait pas autant pour déclencher l’ire des antennes régionales de SPPG.
Dans une déclaration envoyée à Kewoulo, les plénipotentiaires du SPPG à Kindia, Boké, Mamou, Labé, Faranah, Kankan et N’zérékoré “condamnent vigoureusement et avec la dernière énergie cette arrestation illégale et exigent la libération immédiate et sans conditions de leur Sécretaire Général.”
Si toutefois Sékou Jamal Pendessa ne recouvre pas sa liberté, avertissent les antennes régionales du SPPG, des actions fortes seront lancées sans délai pour exiger sa libération en usant de tous les moyens légaux.
Dans la même veine, le bureau national du SPPG n’a pas attendu longtemps pour monter au créneau et exiger la libération inconditionelle de son Sécrétaire Général.
“Le bureau national du SPPG invite l’ensemble de la corporation, ses antennes et les citoyens épris de liberté à se mobiliser contre ces agissements de violation flagrante de la liberté de presse en Guinée,” indique le SPPG dans un communiqué de presse.
PAR ABDOULIE JOHN
