La 8e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique s’est tenue ce lundi à Diamniadio au Sénégal, portant sur la thématique de « l’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté ». Cette rencontre a permis de porter un regard sur la question du terrorisme qui menace la paix et la sécurité du continent africain.
« Le terrorisme est un acte violent qui sévit vraiment l’Afrique dans la zone du Sahel ces dernières décennies, mais aucunes solutions concrètes n’ont encore été établies afin de combattre ce « fléau », a regretté le président sénégalais, Macky Sall dans son allocution.
S’agissant du terrorisme en Afrique, « ses multiples connexions avec l’extérieur en font une partie intégrante du terrorisme international (…) des Etats sont menacés jusque dans leur existence, des vies humaines perdues au quotidien, des services sociaux de base détruits, et plus de 30 millions de personnes restent réfugiées ou déplacées à l’intérieur de leur propre pays », a t-il ajouté.
S’il faut dire que cet acte n’est que la résultante de nombreux faits « illégaux » et « criminels » comme l’a fait savoir Macky Sall. Pourtant plusieurs organisations politiques et militaires ont été mises en place dans le but de combattre ces protagonistes et aider les populations. Même cela ne suffit plus pour maintenir une certaine paix et sécurité sur le continent.
Face au terrorisme, « les Opérations classiques de paix des Nations Unies ont montré leurs limites. Des casques bleus attaqués jusque dans leurs propres bases, sans capacités significatives de riposte, ne peuvent assurément pas protéger des populations menacées par des groupes terroristes », a intervenu encore le chef d’Etat.
Comme indiqué, le terrorisme en Afrique n’est plus un problème qui ne touche que le continent, mais « une menace globale qui relève de la responsabilité première du Conseil, garant du mécanisme de sécurité collective, en vertu de la Charte de l’Organisation », en conclut l’autorité étatique.
