La dernière campagne de commercialisation arachidiére a été un bon cru pour les opérateurs privés exportateurs. Ces derniers ont pu commercialiser sur le marché étranger 200.0000 tonnes de graines oléagineuses. L’annonce a été faite ce mercredi à Kaolack lors de de la 7ème édition du forum annuel de leur organisation faîtière, le COPEGA. Habib Thiam, son président, revenait sur le bilan de la dernière campagne de commercialisation.
«Pour la dernière année nous avions des objectifs de commercialisation de 25.0000 tonnes. À l’arrivée, nous sommes parvenus à 80 pour cent de nos prévisions. Nous espérons, compte tenu du niveau de production de la présente champagne, faire mieux», a-t-il indiqué. Le patron des exportateurs d’arachides du Sénégal, a refusé de donner l’objectif de cette année, disant attendre les chiffres officiels de la production attendus du ministère de l’Agriculture. Toutefois, tirant les enseignements de la dernière saison hivernale, il a préconisé une double culture de la graine oléagineuse: «on assiste à un dérèglement climatique qui peut avoir, même si c’est minime, de rares aspects positifs, à l’instar d’une saison hivernale qui dépasse les trois mois habituels.
Dès lors pourquoi ne pas cultiver l’arachide deux fois sur l’année? », s’est-il demandé. Une nouvelle donne qui pourrait renforcer les revenus des producteurs de graines oléagineuses dans une perspective aussi de souveraineté alimentaire. EN effet, la 7ème édition de ce fórum portait justement sur le thème «Comment le COPEGA et ses partenaires comptent-ils faire face à l’évolution d’u contexte mondial et national marqué par divers dérèglements et contribuer à une meilleure impulsion de la sécurité et de la souveraineté alimentaire». Ouvrant ces assises, le directeur du développement rural de Kaolack a souligné le rôle de l’organisation faîtière des exportateurs d’arachides dans la stratégie globale du Sénégal pour assurer une souveraineté alimentaire et une croissance économique portée par le secteur primaire. À noter que ce forum annuel a regroupé une centaine de participants dont des membres du collectif et des sociétés de logistique et des groupes financiers impliqués
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