Ils sont actuellement 391 candidats à l’émigration irrégulière dans des centres à Dakhla au Maroc. Dans l’attente de leur rapatriement au Sénégal, ces jeunes vivent des conditions inhumaines.
Secourus au large de Dakhla alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne par voie maritime, ces jeunes sénégalais vivent le martyr.
« Ce que nous vivons ici est vraiment déplorable. Nous sommes dans des conditions inhumaines. Je pense que les autorités marocaines nous ont laissés, elles ne font plus rien pour nous. Il n’y a que le consulat général du Sénégal à Dakhla, Babou Sène, qui vient tous les jours nous donner à manger et à boire », témoigne l’un d’eux sur Libération.
Ces centres et infrastructures ne sont pas faites pour accueillir des centaines de personnes. Il n’y a pas d’eau, pas de toilettes, sinon elles sont bouchées, ajoute un autre migrant sénégalais.
Au-delà des efforts du consul général du Sénégal à Dakhla Babou Sène, ces jeunes implorent l’aide du gouvernement sénégalais afin qu’ils puissent rentrer le plus vite possible au bercail.
