Cheikh Bara Ndiaye défie la CNRA : « Montrez une seule preuve ou assumez votre mensonge d’État »

Dans un climat politique sénégalais déjà tendu, le député Cheikh Bara Ndiaye, élu à l’Assemblée Nationale et figure de l’opposition, vient de livrer une réponse cinglante au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). Accusé d’avoir tenu des propos “irrespectueux” envers le Président de la République Bassirou Diomaye Faye lors d’une apparition sur Walf TV, le parlementaire refuse de plier et lance un défi public à l’institution de régulation. Ce “NON” catégorique, posté sur les réseaux sociaux ce 1er décembre 2025, met en lumière les tensions autour de la liberté d’expression et de la transparence des instances publiques.

 

Tout commence par une intervention de Cheikh Bara Ndiaye sur les plateaux de Walf TV, une chaîne connue pour ses débats sans filtre. Lors de cette “sortie”, comme l’appelle le député lui-même, il a formulé des critiques acerbes à l’encontre du Chef de l’État, l’accusant notamment de complot et de trahison envers ses alliés politiques, dont Ousmane Sonko. Ces déclarations, jugées “d’une rare violence” par le CNRA, ont valu à la chaîne une mise en garde officielle.

Dans son communiqué publié plus tôt dans la journée, le CNRA “enjoint la Walf TV de veiller à ce que des contenus de nature à porter atteinte au respect dû aux Institutions ne soient plus diffusés”. L’organe de régulation, rattaché à la présidence, reproche à la chaîne d’avoir laissé passer des propos insultants sans modération éditoriale. Mais Cheikh Bara Ndiaye, loin de s’excuser, contre-attaque avec vigueur.

La réponse du député : “Mille omissions volontaires” et un défi lancé

Ce message est clair : sans preuves concrètes  comme un extrait audio, une transcription ou même une date précise de l’émission incriminée les accusations du CNRA ne valent rien. Cheikh Bara Ndiaye, qui se présente comme un patriote déterminé, accuse implicitement l’institution d’opacité et de partialité. Pour lui, ce n’est pas une simple mise en garde, mais une tentative de museler les voix dissidentes.

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