Au Burkina Faso, la junte au pouvoir a adressé début novembre une correspondance aux missions diplomatiques et postes consulaires, Organisations internationales et interafricaines.
Le document publié par “Wakatsera”, porte à leur connaissance, que le pays des hommes intègres se réserve désormais le droit de scanner, voire d’ouvrir leurs « colis » diplomatiques.
« Le Burkina Faso se réserve désormais le droit de scanner voire d’ouvrir tout colis… »
« Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour la reconquête entière de son territoire, le Burkina Faso se réserve désormais le droit de scanner voire d’ouvrir tout colis arrivant de l’extérieur quelle que soit la porte d’entrée du pays », indique la correspondance ». Pour les autorités militaires du Burkina Faso, cette « démarche de ratissage dans le contexte particulier que traverse le pays, permettra d’apporter une réponse adéquate à la lutte contre le terrorisme et de déjouer la perfidie en cours ».
Sur le qui-vive ?
Le ministère des Affaires étrangères, signataire de la lettre, a remercié les missions diplomatiques et consulaires pour “leur aimable coopération” et leur a renouvelé les « assurances de sa considération distinguée ».
Le Burkina Faso est confronté depuis plusieurs années, au fléau du terrorisme. Le pouvoir en place doit également faire face selon ses dires, aux tentatives de déstabilisation. Fin septembre, Ouagadougou disait avoir déjoué une tentative de coup d’Etat.
