L’information vient de tomber. Le président sortant des Etats-Unis, Donald Trump, a enfin reconnu sa défaite. Il vient de faire savoir qu’une “transition ordonnée” allait commencer dans les minutes qui suivent pour permettre au président Joe Biden de s’installer à la “Maison blanche” même s’il n’avait pas, la veille, fait savoir que “cette élection était volée” et appelé ses partisans “à envahir le Capitole” où les deux plus hautes chambres des représentants étaient présents pour valider l’élection de son rival, Joseph Biden. Avec ce revirement, Donald Trump perd aussi des figures marquantes de son régime.
A en croire des informations en provenance des Usa, son vice président, Mike Spence lui a tourné le dos. Alors que le président sortant, Donald Trump, appelait ses partisans à envahir le Capitole pour empêcher la certification des résultats de “ces élections volées”, Mike Spence, qui est le numéro 2 du régime américain, a appelé les militaires à venir faire évacuer les intrus armés. Mieux, il a fait savoir que “la violence ne gagnait jamais, c’est la liberté qui gagne toujours. Et ce congrès est la maison du peuple, encore et toujours. Alors que nous retrouvons au parlement, le monde peut constater notre résilience, la force de notre démocratie.” Par ce geste, le vice-président sortant des Usa s’est construit une réputation d’homme d’une grande dignité. Mais a, aussi, réussi à se voir dressé le portrait d’un homme d’Etat, toute chose qui manque à Donald Trump.
Comme Mike Spence, la sénatrice républicaine de Géorgie qui a perdu son siège le mardi dernier a tourné le dos à Donald Trump. “En venant ici, j’avais l’intention de m’opposer à la certification des résultats de ces élections. Mais, après avoir vu ce qui s’st passé, ici, dans ce ce capitole j’ai décidé de jeter l’éponge.” A fait savoir Kelly Loeffler. Celle qui était jusqu’à ce mardi, vue, aux cotés de Donald Trump, a fait savoir que “les Usa ne méritaient pas ces images de fous furieux s’en prenant aux élus.” Par sa démission, le sénat américain a définitivement basculé en faveur des démocrates; puisque c’est Raphael Warnock, un soutien de Joe Biden qui arrive à Washington. La débandade des Républicains est si lourde de conséquences que même Mitch McConnell, le chef de file des Républicains au sénat, n’a pas hésité de prendre ses distances d’avec Donald Trump, en le qualifiant de “looser”. Devant le parlement, Mitch McConnell a déclaré que “les électeurs, les Etats et les tribunaux se sont tous exprimés. Si cette élection était invalidée sur la base de simples allégations des perdants, notre démocratie entrerait dans une spirale de violence.”
