Lors d’une récente prise de parole au Centre international des conférences de Bamako, le Premier ministre malien Choguel Maiga a évoqué la bataille de Tinzaouatène qui s’est soldée par la mort de plusieurs soldats des FAMA. Il est persuadé que les groupes armés ne peuvent pas se permettre d’attaquer les forces de défense et de sécurité, s’ils ne comptent pas sur des pays qui leur servent de « points de repli ».
« Celui qui ne nous laisse pas tranquille, Dieu va le punir »
« Ces mouvements ne peuvent pas prospérer s’il n’y a pas des pays de repli…Aucun mouvement terroriste ne peut s’épanouir, s’armer, s’équiper et attaquer une armée régulière si elle n’a pas de bases arrières » a martelé Choguel Maiga ; avant de faire des mises en garde : « Tous les dirigeants, tous les pays qui se mettent dans les complots pour déstabiliser le Mali, ils vont le payer. Nous avons vu ici des dirigeants qui ont voulu faire du Mali leur fonds de commerce politique pour durer au pouvoir. Je ne vais pas les citer. Où est-ce qu’ils sont aujourd’hui ? Portés disparus ».
« Celui qui ne nous laisse pas tranquille, Dieu va le punir. Certains font de l’ingratitude historique et politique » a déploré le numéro 1 de la Primature malienne
