Le journaliste Khalifa Diakhaté n’a pas aimé qu’il soit pointé du doigt et soit accusé de “complicité” dans la réalisation de la fameuse interview de Adji Raby Sarr. Dépité d’être accusé de “complicité” et outré par “les contrevérités distillées par les Sonko Boys” qui veuillent que la masseuse ait porté un micro ou lise “une dictée préparée“, Khalifa Diakhaté est sorti de son silence pour dire sa part de vérité. Et il n’y est pas allé par quatre chemins.
“Pourquoi ne dois-je pas donner la parole à Adji Sarr?“, s’est-il demandé avant de faire savoir qu’il ne faisait pas partie des journalistes qui, au détriment de leur serment, ont choisi de défendre Ousmane Sonko ou Adji Sarr. Pour lui, “c’est pour répondre à une demande sociale qui voudrait que la voix de Adji Sarr soit entendue que j’ai décidé de répondre à l’invitation de Me El’hadji Diouf. Mais, même si c’était Adji Sarr qui m’avait appelé, je serai parti lui répondre.”
Aussi, Khalifa Diakhaté s’est offusqué qu’un journaliste pour qui il a beaucoup de respects, Serigne Saliou Guèye, puisse se mettre à colporter “des rumeurs diffusées par des partisans de Ousmane Sonko.” Si certains ont cru que les journalistes venus recueillir la déclaration de la masseuse sont des “embeded“, des enrôlés préparés de longues dates, Khalifa Diakhaté a fait savoir qu’il s’est même offusqué auprès de Me El’hadji Diouf que Adji Sarr, qui accuse Ousmane Sonko de “viols répétés et de menaces de mort”, ne soit pas préparé avant de faire face aux caméras.
En gros, il a avoué avoir joué au conseiller en communication de Adji Sarr et de Me El’hadji Diouf. “Ousmane Sonko, lui-aussi, a lu une déclaration écrite. Pourquoi Adji Sarr ne ferait pas la même chose?” S’est t-il demandé.
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