Mikayil Ngor Faye, le jeune défenseur central du Barça, a été au centre de nombreuses discussions depuis ses débuts. Son oncle et conseiller de la première heure, Mamadou Lamine Ba, est revenu sur les tensions initiales entre Ngor Fya et Diambars, ainsi que le partenariat qui n’a pas abouti comme prévu.
Au Sénégal, Mikayil était considéré comme un grand espoir, et son potentiel l’amenait déjà vers des horizons européens, notamment à Marseille dans le cadre du partenariat avec Diambars. Cependant, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. « Il y a eu plusieurs épisodes, mais au départ, on voulait que ça se passe bien avec Diambars, » explique Mamadou Lamine Ba dans un entretien avec Sportnewafrica. « On a eu des frictions au sujet de la scolarité de Mikayil. Il était resté plusieurs mois sans aller à l’école. On a eu des échanges et j’avais même pensé à le retirer de Diambars car il était inconcevable qu’il ne soit pas scolarisé et c’était de leur responsabilité. Finalement, ça s’est arrangé et j’ai passé un deal avec ‘Mika’ : s’il voulait continuer dans le football, il devait réussir à l’examen du BEFM. On était à trois mois de l’échéance et il a réussi à avoir son diplôme. »
Pourtant, malgré ces efforts, les garanties pour l’avenir n’étaient pas au rendez-vous. « Nous voulions des garanties pour l’avenir. On était même prêts à faire des sacrifices sur des primes à la signature ou à reverser une partie du salaire de Mikayil s’il signait en Europe, à l’OM ou ailleurs. Mais Diambars était dans d’autres préoccupations et m’a dit qu’il n’est pas leur priorité. Leur priorité, c’est l’académie, » révèle Ba. « De l’autre côté aussi, Marseille nous a dit la même chose : que ‘Mika’ n’était pas leur priorité. Le partenariat OM – Diambars allait déjà mal et Longoria était tourné vers d’autres dossiers. »
Cette situation délicate a nécessité une prise de décision rapide. « Face à cette situation, il fallait créer le divorce car il allait de l’avenir de mon neveu, » déclare Ba. « Marseille va finalement revenir avec de meilleurs sentiments plus tard. Ils vont même nous envoyer les billets d’avion pour que l’on vienne sur place, mais c’était fini à notre niveau. »
