Les avocats qui assurent la défense des présumés auteurs de la tuerie de Boffa Bayotte se sont présentés tour à tour ce mercredi 07 avril 2022 devant la barre de chambre criminelle de Cour d’appel de Ziguinchor pour plaider l’acquittement de leurs clients.
En effet, le procureur de la république près du tribunal de grande instance de Ziguinchor qui a plaider hier pour une réclusion criminelle à perpétuité des mis en cause, a retenu contre ces derniers les chefs d’inculpation suivantes: assassinat, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, vole en réunion avec utilisation d’armes, séquestration suivit de mort, participation à un mouvement insurrectionnel…
Ces chefs d’inculpations brandit par le ministère public incarné par le procureur, ont été remis en cause par les avocats de la défense. Selon ces derniers, les preuves et arguments avancés par le procureur et la partie civile sont infondés et par conséquent, ne peuvent faire objet de condamnation.
Mieux, la défense a rejeté la défense a rejeté la fiabilité des relevés de bornage des antennes BTS de la SONATEL qui, en plus d’avoir attesté localiser certains téléphones des accusés sur le lieu du crime alors que ces derniers ont soutenu êtres ailleurs, n’ont pas fourni de précision exactes sur le lieu dit du crime.
Autre supposé preuve réfutée par la défense, sont les réunions du 22 décembre 2017 et du 03 et 05 janvier 2018 qui auraient constitué les instances de prises de décisions pour la perpétration du massacre. Selon Me WANE, cette preuve ne tient pas dans la mesure ou les informations fournies par rapport à ces rencontres ont nié par la majeur partie des accusés et quelques fois par ceux là ( accusés ) même qui en avaient soutenu y avoir pris part.
De surcroit, les défenseurs des mis en cause ont balayer d’un revers de main l’accusation de vole car disent – ils aucun outils ou matériel faisant objet de vole n’a été saisi chez aucun des accusés.
A titre d’information, il importe de souligner que certains des témoins rescapés ont affirmé que les tueurs portaient des Kalachnikov de marque A K47, parlaient créole et diola bayotte et auraient pris la direction de la Guinée Bissau après leur forfait.
Les plaidoiries vont se poursuivre demain
