La veillée pacifique, la nuit dernière, tenue à la cité des enseignants, Mermoz, à quelques encablures de chez le Président Macky Sall, a été émaillée d’un incident entre gendarmes et enseignants.
«Revenez avec vos grenades lacrymogènes ! Vous allez nous trouver ici. Nous ne bougerons d’un iota», balance un enseignant, au bout des nerfs, tolérant pas la présence d’un Capitaine de la gendarmerie et de son second à la cité des enseignants.
« Je pars mettre un short et je reviens. Il faut qu’ils (les gendarmes) arrêtent. Nous n’avons pas peur de vous», ajoute-t-il,
Les gendarmes provoqués, affirment être venus s’enquérir de l’objet de ce rassemblement afin de rendre compte à la hiérarchie.
Ainsi, les gendarmes, préparés à toutes les éventualités, ont été briefés de l’objet de la rencontre, un rassemblement d’enseignants qui discutent de la situation du pays et des universités du Sénégal. Suffisant pour que les gendarmes reviennent sur leurs pas, regagnant leurs positions initiales.
La communication faite autour de cette veillée, dit-on, laissait penser à un rassemblement politique. Et les forces de l’ordre ne seraient aucunement prises au dépourvu si elle avait débouché à une manifestation de rue, a noté L’Obs.
En tout cas, ce dimanche, la cité des enseignants où se déroulait ladite rencontre, et autres points stratégiques du quartier Mermoz, ont été pris d’assaut par les forces de l’ordre, pour parer au plus pressé….
