Sean Combs, alias Puff Daddy, attendra jusqu’en mai 2025 pour faire face à la justice fédérale américaine sur des accusations majeures de trafic sexuel et d’extorsion. Ces accusations pointent l’utilisation présumée de son influence musicale pour entretenir un réseau de violence.
Ce mercredi, un tribunal a refusé sa demande de libération conditionnelle, confirmant son maintien en détention à New York. Combs, qui affirme son innocence, a plaidé non coupable.
Le juge Arun Subramanian a cité des raisons de sécurité, soulignant que la protection des victimes présumées n’est pas assurée. Récemment, les procureurs ont évoqué des tentatives de communication illégales de Combs avec des témoins depuis la prison.
Les accusations civiles s’ajoutent aux poursuites pénales, avec 120 victimes présumées, incluant 25 mineures à l’époque des faits reprochés. Plusieurs témoignages décrivent des comportements de prédateur, usant de drogues et d’alcool pour ses agressions.
L’image autrefois brillante de Combs, fondateur de Bad Boy Records, est aujourd’hui gravement entachée, notamment par une plainte de Cassie, son ex-compagne, pour viol, réglée à l’amiable.
