Une Lettre Ouverte Émouvante : La Voix d’un Martyr de 14 Ans Appelle à l’Unité entre Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Dans un contexte de tensions politiques croissantes au Sénégal, une lettre ouverte poignante circule sur les réseaux sociaux. Écrite du point de vue d’un martyr de 14 ans, victime des manifestations qui ont précédé l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence en mars 2024, cette missive adresse un cri du cœur aux “tontons” Diomaye et Sonko. Elle implore l’unité entre le président et son premier ministre, Ousmane Sonko, au nom des sacrifices consentis par le peuple sénégalais. Cette lettre, qui a déjà suscité des réactions vives en ligne, reflète les angoisses d’une nation fatiguée par les divisions internes et les défis économiques.

Depuis l’arrivée au pouvoir du tandem Faye-Sonko, issus du parti Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), le Sénégal a connu des réformes ambitieuses visant à restaurer la souveraineté, la justice et la prospérité promises lors de la campagne. Cependant, des rumeurs de discorde entre les deux leaders persistent depuis des mois. Selon des sources comme Africa Intelligence, des “guerres de territoires” au sommet de l’État entravent les réformes, avec des tensions exacerbées par la crise de la dette cachée héritée de l’administration précédente de Macky Sall. Des articles récents, tels que ceux publiés par Africanews et Who Owns Africa, évoquent une fracture au sein de la coalition au pouvoir, où Sonko accuse publiquement Faye de manquer d’autorité face aux attaques contre lui.

Ces tensions culminent en novembre 2025, avec des événements comme le “Terra Meeting” à Dakar, où Sonko a mobilisé des milliers de partisans tout en réaffirmant la stabilité de sa relation avec Faye, sans pour autant dissiper les doutes. Parallèlement, des critiques internationales, comme celles du FMI sur la restructuration de la dette sénégalaise, qualifiée de “honte” par Sonko, ajoutent à la pression économique et sociale. Le peuple, épuisé par les manifestations de 2021-2023 qui ont fait des dizaines de morts  dont de jeunes martyrs comme ce garçon de 14 ans évoqué dans la lettre  craint que ces divisions ne compromettent les espoirs nés de la “rupture” promise.

 La lettre, intitulée “Lettre ouverte du martyr de 14 ans”, est un texte émouvant et poétique qui s’adresse directement à “tontons Diomaye et Sonko”. Elle commence par un appel à la mémoire : “Pensez à nous… pensez à ceux qui ne sont plus là pour parler, à ceux dont le sang a irrigué la terre du Sénégal dans l’espoir d’un lendemain meilleur.” L’auteur fictif, un adolescent tué lors des émeutes, exprime sa foi en le combat pour la dignité et la justice, mais dénonce la “division pointer” et la “discorde s’installer” qui menacent l’espérance collective.

  • L’Unité comme Devoir Sacré : “Notre cher Sénégal ne survivrait pas à une guerre de frères.” La lettre refuse de prendre parti (“Je ne cherche pas à savoir qui a tort ou qui a raison”) et insiste sur la responsabilité des leaders de préserver le “pacte” qui les unit.
  • La Fatigue du Peuple : Elle évoque la “fatigue émotionnelle des Sénégalais” et la “crainte qui les habite depuis des mois”, rappelant les sacrifices des martyrs pour permettre à Faye et Sonko de gouverner librement.
  • Un Appel Panafricain : “Faites-le pour nous, pour les mères qui pleurent encore, pour les jeunes qui espèrent toujours, et pour l’Afrique qui vous regarde.” La lettre élève le débat au niveau continental, soulignant que la rupture briserait non seulement le rêve sénégalais, mais celui de tout un continent.

Pourtant, des signes positifs existent : lors de la présentation du Livre blanc sur le massacre de Thiaroye en octobre 2025, Faye et Sonko ont affiché une complicité publique, avec Faye recevant le document des mains de Sonko et le qualifiant d’étape décisive pour la réhabilitation historique. Sonko, de son côté, a réitéré que “le peuple nous a tout donné”, soulignant la dette envers les martyrs.

La lettre du martyr de 14 ans n’est pas une accusation, mais une supplication : “Choisissez le pardon, l’écoute, la loyauté et la fidélité à la promesse faite au peuple.” Dans un Sénégal fragilisé par la dette, l’inflation et les attentes post-électorales, Faye et Sonko ont l’opportunité de transformer ces tensions en force unie. Ignorer cet appel risquerait de trahir non seulement les morts, mais l’avenir d’une nation qui a tant sacrifié pour le changement. Comme l’écrit le martyr imaginaire : “La souveraineté, la justice et la prospérité que j’ai rêvées pour mon pays ne doivent pas mourir avec moi.”

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