Alors que le secteur de la justice sénégalaise reste marqué par des grèves récurrentes, Seydi Gassama, figure de la défense des droits humains, tire la sonnette d’alarme sur les conséquences de ces mouvements pour les citoyens et particulièrement pour les détenus à travers les réseaux sociaux.
M.Gassama rappelle que ces grèves, menées par les syndicats de travailleurs de la justice, persistent depuis plusieurs années et ont traversé plusieurs régimes sans qu’aucune solution durable ne soit trouvée.
« Ces grèves portent atteinte aux droits humains des citoyens, notamment des détenus. L’État doit apporter une solution aux revendications légitimes de ces travailleurs », a-t-il plaidé.
Retards dans les audiences, dossiers bloqués, mandats prolongés, droits de la défense compromis : les conséquences pour les justiciables sont lourdes et interrogent sur l’effectivité du droit à un procès équitable.
Les syndicats du secteur, dont le SYTJUST (Syndicat des travailleurs de la justice) et l’UNTJ (Union nationale des travailleurs de la justice), réclament notamment de meilleures conditions de travail, la revalorisation de leur statut.
Pour Seydi Gassama, il est impératif que les autorités ouvrent un dialogue franc et apportent des réponses concrètes aux revendications pour éviter que le blocage de la machine judiciaire ne se traduise par des violations massives des droits fondamentaux.








































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