« Depuis le lancement de ses activités en 2014, le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) a réalisé des chiffres forts illustratifs de son efficacité auprès des opérations économiques ». Une affirmation de son administratrice générale, Néné Fatoumata Tall. L’ancienne ministre de la Jeunesse a été nommée en novembre 2023, en remplacement de Thérèse Faye Diouf promue ministre.
Dans un entretien accordé à L’Observateur, elle révèle que « 35,7 milliards de francs CFA de garantie ont été accordés aux banque », indiquant que « 12,7 milliards (ont concerné) des prêts de refinancement aux Systèmes financiers décentralisés (SDF). »
« Grâce à ces concours, se félicite la responsable de l’Alliance pour la République (Apr, parti présidentiel), 101,5 milliards ont été mobilisés ». Ces montants ont permis, se targue-t-elle, « la création ou la consolidation de 108 433 emplois. »
Interrogée ce 8 mars, la Journée internationale des droits de la femme, Néné Fatoumata Tall donne les détails des crédits mobilisés pour les femmes. « En 10 ans d’existence du FONGIP, les montants de crédits mobilisés pour les femmes de chiffrent à 17 milliards. La région de Dakar est en tête avec 6,55 milliards », estime-t-elle.
L’administratrice générale s’empresse toutefois d’ajouter : « Nos sœurs du monde rural ont été et restent très présentes dans nos financements. »
Par exemple, elle énumère, « ses interventions à travers le pays dont 50 millions aux groupements de femmes de Mont-Rolland (dans le département de Tivaouane) récemment, 100 millions en faveur du réseau des femmes du Refan à Dagana, 200 millions aux femmes de Diourbel, 500 millions au profit des jeunes et des femmes de la région de Kaffrine, 800 millions en faveur des femmes de Fatick. »
A l’en croire, une enveloppe d’un demi milliard a été allouée au Réseau des femmes de Louga « pour des activités agricoles et para-agricoles, d’élevage, de transformation », etc.
