Une tradition républicaine en France depuis Michel DEBRET en 1958 mais une obligation constitutionnelle au Sénégal consacrée par l’article 55 de la constitution et organisée par le règlement intérieur de L’ASSEMBLÉE NATIONALE en ses articles 97,98 et 99.
Après la rencontre d’un homme avec son peuple, place à celle de l’exécutif avec du législatif. Le Premier Ministre, chef de l’exécutif va faire face aux députés, représentants du peuple pour décliner les grandes orientations de son programme de gouvernance en l’occurrence, le PROJET pour OUSMANE SONKO, les principales réformes à entreprendre et les mesures ainsi que les moyens à mettre en place pour atteindre les objectifs fixés à court, moyen et long terme.
Selon le PM Ousmane Sonko – “Jamais dans l’histoire du Sénégal un pouvoir (sortant) n’a été transmis dans cet état (à un autre pouvoir)”. Et que le ” Référentiel économique Sénégal 2050 est une nouvelles stratégies « Notre gouvernement travaillera à réorienter notre administration vers une culture de résultat. Notre priorité ne sera plus combien de milliards ont été dépensés ? Mais bien l’impact relatif de chaque fonds dépensé »
-ce pendant Le Sénégal se retirera de toutes conventions fiscale bilatérales avec un paradis fiscales et renégociera les clauses défavorables avec des états à fiscalité normale”
-Augmenter le taux de pression fiscale à 20 % (contre moins de 18 % actuellement).
-Rationaliser les dépenses fiscales pour réduire les exonérations et augmenter les marges budgétaires.
-Réaliser un audit exhaustif des mesures fiscales et dresser une nouvelle matrice des mesures dérogatoires d’ici décembre 2025.
– Évaluer l’impact économique et social des avantages fiscaux (2232 milliards de FCFA entre 2019-2022).
. Réduire les exonérations sur : L’impôt sur les sociétés de cimenterie, L’impôt sur le revenu (actualisation du barème progressif), La tranche sociale des livraisons d’eau et d’électricité (ciblage des ménages défavorisés).
-Examiner les 18 conventions fiscales bilatérales : Retrait des conventions avec les paradis fiscaux.
-Renégociation des clauses défavorables avec les pays à fiscalité normale.
-Centraliser les mesures dérogatoires dispersées dans les textes (codes minier, pétrolier, des télécommunications, des investissements, etc.) dans un code général des impôts.
“Un projet de loi rapportant la loi d’amnistie votée le 6 mars 2024 sera proposé à l’Assemblée, afin que toute la lumière soit faite et les responsabilités enfin établies. Il ne s’agira pas d’une chasse aux sorcières, encore moins de vengeance, mais de justice.”
Dans le domaine de l’éducation
– Élimination totale des abris provisoires d’ici 2029
– Généralisation de l’enseignement de l’anglais à l’école élémentaire
– Promotion de l’utilisation des langues nationales dans l’éducation.
– Modification du curriculum de l’éducation nationale pour une meilleure adaptation
– Intégration des daraas dans le système éducatif national.
– Développement de la formation en alternance pour renforcer les compétences.
– Mise en place d’une grande coalition pour l’emploi.
Dans les domaines:
Agriculture, Pêche et Élevage : Les annonces de Sonko pour révolutionner le secteur …
une série de réformes ambitieuses destinées à revitaliser le secteur primaire du Sénégal, en particulier l’agriculture et la pêche.
Dans le domaine agricole, l’objectif principal est de conférer un statut rénové à l’agriculteur sénégalais, renforçant ainsi son rôle central dans le développement économique du pays. Des mesures seront prises pour soutenir les coopératives agricoles communautaires, et un institut régional des métiers de l’agriculture sera créé pour former les futurs acteurs du secteur. Le gouvernement mettra également en place des fermes écoles pour une meilleure formation des jeunes agriculteurs.
