L’Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Sénégal (AEEMS) a exprimé son inquiétude face aux dérapages observés lors des activités socio-culturelles scolaires (FOSCO), et appelle à une réforme en profondeur de ces manifestations, indique un communiqué de cette organisation.
L’AEEMS dénonce la tournure préoccupante que prennent certains événements dans les établissements scolaires.
L’organisation cite notamment la circulation de vidéos sur les réseaux sociaux montrant des comportements jugés inappropriés, tels que des tenues indécentes et des danses provocatrices.
« Les FOSCO, qui devaient être des moments de célébration de l’excellence, de la culture et de la solidarité entre élèves, se transforment trop souvent en scènes de vulgarité et de dérive morale », regrette l’AEEMS.
L’association souligne que l’école doit rester un lieu d’apprentissage des savoirs mais aussi de transmission de valeurs, dans le respect des repères sociaux, culturels et religieux de la société sénégalaise.
Pour faire face à cette situation, l’AEEMS adresse plusieurs recommandations :
- Au ministère de l’Éducation nationale, de renforcer l’enseignement de l’éducation civique et d’intégrer davantage l’éducation religieuse dans les curricula scolaires.
- Aux parents, d’assurer un meilleur encadrement moral et éducatif de leurs enfants.
- Au gouvernement, de réguler l’accès aux contenus numériques jugés immoraux et nuisibles pour la jeunesse.
- Aux autorités académiques, de réviser les programmes socio-culturels scolaires en y inscrivant des normes conformes aux valeurs sénégalaises, avec un encadrement rigoureux des enseignants et administrateurs.
Pour le ministre de l’Education nationale, Moustapha GUIRASSY, l’incident de Ziguinchor (ayant soulevé beaucoup d’interrogations) ne se limite pas à une simple dérive isolée. Il y voit le reflet d’une crise plus profonde des valeurs au sein du système éducatif.










































