Le porte-parole du ministère de l’Education nationale, a apporté des précisions sur les déclarations du secrétaire général du Cusems faisant état de 20 enseignants morts du Covid-19. Selon Mouhamed Moustapha Diagne, cette affirmation n’engage que Abdoulaye Ndoye car il n’existe pas de preuve pour la confirmer.
“Le seul décès lié au Covid-19 dans l’espace scolaire est un directeur d’école à Touba Toul. Et le ministère n’a jamais caché cette information”, précise-t-il. Pour lui, le syndicaliste est dans des élucubrations.
“Ndoye doit nous dire où est ce qu’il a tiré ces informations. Et même s’il y avait ces décès, quelle est l’étude qui lui permet de dire que ces enseignants sont morts de covid”, s’interroge le directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Education.
Mouhamed Diagne pense que Ndoye veut jeter la panique chez les enseignants afin qu’ils se mobilisent pour demander la fermeture des classes. Cependant, prévient-il, “c’est peine perdue, les enseignants ont compris qu’ils ne sont pas les seuls agents de l’Etat sur le terrain”.
Par ailleurs, Mouhamed Moustapha Diagne se veut clair sur cette question. “Les classes resteront ouvertes. Ceux qui pensent pouvoir faire fermer l’école à partir de déclarations infondées se fatiguent”, martèle -il. D’après lui, les chiffres indiquent que la fermeture des écoles n’aurait aucun impact sur le cours de la pandémie.
Le porte parole du ministère de l’Education nationale ajoute que le département travaille pour le respect du protocole sanitaire partout dans l’espace scolaire. Il a rappelé que le Ministre, Mamadou Talla a donné des instructions fermes aux inspections d’académie pour une application sans faille des mesures barrières dans tous les établissements scolaires.
Il a aussi annoncé que le ministère avait dégagé une enveloppe de 1,5 milliard pour l’achat de matériel de protection (lave-main, gel, savon…) en plus d’une distribution de 5 millions de masques.
Pour lui, ce dont l’école a besoin aujourd’hui, c’est le calme et la sérénité dans ce contexte trouble pour tout le monde.