Lundi, le chef du gouvernement burkinabé, Apollinaire Kyélem de Tambela, a participé à la cérémonie de la couleur devant la Cour de la Primature. Il en a profité pour dénoncer la politique française de deux poids, deux mesures en matière de putsch en Afrique.
Où est le « chef de guerre » Emmanuel Macron ?
Après le coup d’État au Niger, ils voulaient bâtir une armée internationale pour rétablir Bazoum. Il y a eu un coup d’État au Gabon, on n’a pas vu le trimbalo.
Où est le président français Emmanuel Macron qui est devenu chef de guerre pour aller se battre et restaurer le président renversé du Niger ? Que dit-il et que fait-il des événements au Gabon? Ainsi, il y aurait des coups démocratiques et des coups non démocratiques », s’interroge Kyélem de Tambela.
La France a toujours condamné le coup.
Pour lui, ces «récents événements internationaux» ont le mérite de démontrer aux Africains combien ils sont «maltraités» par d’autres.
Force est de constater que même si Macron ne s’est pas prononcé sur le putsch du Niger, la France l’a fermement condamné. Elle interrompit aussi sa coopération militaire avec Libreville
