La situation politique actuelle très tendue préoccupe les membres de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC). Ces femmes, très actives dans la recherche de la paix et la stabilité de la région sud du pays, demandent aux politiques à mettre en avant l’intérêt national.
Dans un communiqué qui nous est parvenu daté d’hier, la présidente du Conseil d’administration de la PFPC, Ndèye Marie Thiam Diédhiou, fait savoir que “la trajectoire actuelle que prend le pays risque de détruire tous les efforts consentis pour bâtir le vivre-ensemble, particulièrement dans une Casamance qui tente de se relever d’un conflit vieux de plus de quarante années“.
Pour elle, il apparait clairement que cette situation constitue une menace sérieuse à l’effort pour la paix mené jusque-là en Casamance et qui suscite un espoir chez les populations. Ce climat délétère est un fardeau pour les femmes, maillon essentiel de l’économie, obligées de suspendre leurs activités, lit-on dans le communiqué.
Les membres de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance dénoncent ainsi vigoureusement ces vagues de violences avec toutes leurs conséquences. Elles appellent tous les acteurs à mettre un terme aux discours de haine à travers les réseaux sociaux, certains organes de presse et dans les communautés. Ces femmes invitent sans délai les politiques à mettre en avant l’intérêt du pays et celui de leurs concitoyens. Enfin, elles encouragent les personnes de bonne volonté à s’engager dans la quête de la stabilité.
