La Société africaine de raffinage (SAR) est en difficulté. “Alors que les travailleurs attendaient une profonde restructuration technique et financière, voilà que l’avenir de la SAR est aujourd’hui sérieusement hypothéqué par une dette de l’État de plus de 100 milliards de francs CFA.
Informé hier que la Société Africaine de Raffine (SAR) est à l’agonie, à cause d’une dette de plus de 100 milliards de FCFA que l’Etat lui doit. Face à la presse, le syndicat a prévenu qu’il ne compte pas rester les bras croisés. Abdourahmane Cissokho et ses camarades ont décidé de déposer dès aujourd’hui un préavis de grève, notamment pour réclamer une convention du pétrole et une garantie juridique avec le retour des multinationales à l’épuration des gisements de pétrole et gaz, repris par Vox Populi.
Cette situation impacte négativement le secteur des hydrocarbures. D’autant que, signale Cissokho, en plus de la dette due à la Sar, “l’État doit plus de 40 milliards à des distributeurs des produits pétroliers et gaziers, parmi lesquelles la quasi-totalité des importateurs”.
