​Matam : Abdoulaye Diallo, un conducteur de moto-Jakarta conduit ses clientes dans la brousse, les viole avant de les dépouiller de leurs biens

Les éléments de la Brigade de Ourossogui ont reçu au mois de mars deux plaintes de F. Sy (40 ans) et F. Aïdara Agne (26 ans). Ces dames se disent être victimes de vol, d’agression et de viol dans la forêt, sise entre Ourossogui et Matam. La description de leur “bourreau” renvoie à Abdoulaye Diallo, un jeune conducteur de moto Jakarta, rapporte L’Observateur.

D’après les victimes, le mis en cause les aurait conduites jusqu’à la forêt de Matam pour les violer avant de les dépouiller de leurs biens.

Tous les jours, Abdoulaye se rend au garage de Ourossogui avec sa moto à la recherche de proie, selon les victimes présumées.

F. Aïdara Agne, une autre victime confie aux enquêteurs qu’après marchandage, le chauffeur accepte de la conduire moyennant la somme de 700 FCfa. A peine sorti de Ourossogui, il prend la déviation justifiant le choix de cet itinéraire par le fait qu’il n’a pas de carte grise et qu’il ne voulait pas prendre de risque d’être verbalisé par les policiers.

Arrivé au milieu de la forêt, le “jakartaman” s’arrête sous prétexte d’avoir un besoin pressant d’uriner. A son retour, il l’a invité à entretenir une relation sexuelle avec lui. Face à son refus, le conducteur qui tient coûte que coûte à satisfaire sa libido, profère des menaces de mort et commence à exercer des violences sur sa “proie”.

Prise de peur et ne voyant personne pour venir à son secours,  elle cède à la pression du Jakartaman. Après avoir assouvi ses envies, Diallo lui arrache sa sacoche qui contenait la somme de 5 000 FCfa avant de l’abandonner dans la brousse à 21heures précises, poursuit-t-elle.

Devant les enquêteurs, A. Diallo a essayé, dans un premier temps, de contester les faits. Sous le feu roulant des questions des enquêteurs, il finit par reconnaître son crime. Pour se tirer d’affaire, le jeune homme évoque une maladie mentale. Il ressort de l’enquête que c’est un habitué des faits et que F. Agne et F. Sy ne sont que deux victimes de plus sur sa longue liste .

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