Les dépouilles d’un étudiant et celle une dame ont été exhumées par des individus non encore identifiés. La scène s’est produite au cimetière du quartier Gadapara, à Kolda. D’après L’Observateur, le triste constat a été fait par les populations, en présence de la police. Ce, après une série mystérieuse de profanations de tombes constatée ces deux derniers jours.
Le premier jour, jeudi dernier, 16 mars, relate le journal, une foule a rallié le cimetière, dès l’annonce de la nouvelle. Avant de constater la profanation d’une tombe et l’exhumation du corps. La dépouille sera identifiée après l’ouverture d’une enquête. Il s’agit d’un étudiant en Licence 3, à la Faculté de Droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).
Décédé lundi dernier des suites d’une courte maladie, l’inhumation a eu lieu le mercredi 15 mars. Mais, face au refus des parents, voulant préserver “la dignité” du défunt, de procéder à une autopsie, le corps sera inhumé à nouveau, le même jour.
C’est hier vendredi, lorsque les proches du défunt étaient en train de se recueillir sur la tombe de l’étudiant qu’une odeur pestilentielle va les conduire à la découverte d’une autre tombe profanée. La dépouille étant abandonnée quelques mètres plus loin. Les proches, informés, se sont à leur tour opposés à l’autopsie.
Tous exigent que la lumière soit faite dans cette affaire. Selon le commissaire Malick Dieng, chef de la sécurité urbaine de Kolda, le procureur de la République a été saisi dans ce sens. Mais, pour Alpha Gano, dont la demeure jouxte le cimetière, il urge de procéder à l’éclairage des lieux.
