Avec la tournure qu’a pris l’affaire Diary Sow, les sénégalais qui se souciaient du sort de l’ancienne élève du lycée d’excellence de Diourbel, peuvent souffler. Depuis quelques jours, la presse française, comme les diplomates sénégalais établis en France déclarent que la piste criminelle est écartée. Aujourd’hui, de nouveaux éléments sont distillés dans la presse hexagonale. Ils confortent cette thèse.
«Elle va bien, il faut la laisser tranquille, qu’on arrête de parler d’elle, il faut surtout lui laisser le temps de faire ses choix et de revenir si elle en a envie. Une chose est sûre, elle s’expliquera un jour ou l’autre. Demain, dans un mois ou dans un an», aurait confié l’une des personnes les plus proches de Diary Sow à «Le Parisien».
Selon cette intime, le projet de disparition aurait été conçu au moins quelques jours voire quelques semaines en amont. Mais, la pression scolaire qui règne en deuxième année de classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieurs y serait étrangère. Elle aurait seulement voulu reprendre sa vie en main et s’écarter du tapis rouge qui semblait se dessiner sous ses pas.
“A l’heure actuelle, nous avons de bonnes raisons d’espérer qu’elle est en vie”, avait déclaré le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr dans le “Jury du Dimanche.”
Le responsable des Sénégalais de l’extérieur a également confirmé comme la police française, que la piste criminelle n’est pas privilégiée dans cette affaire. Moïse Sarr a par ailleurs souligné que la ’’task force’’ en charge de l’affaire, à sa tête l’Ambassadeur du Sénégal qui travaille avec les services français, fournit tous les jours son rapport au chef de l’Etat Macky Sall qui suit de très près le dossier.
