Les chauffeurs et receveurs de l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu) ont lancé une grève de 72 h depuis lundi. Leurs exigences ont trait à de meilleures conditions de travail, à des salaires plus élevés et à des contrats de travail plus avantageux.
D’après le président du conseil d’administration de l’Aftu, Djibril Ndiaye, cette manifestation a eu un impact significatif, avec «99% voire 100% des véhicules qui n’ont pas circulé hier».
Le premier jour de grève a donné lieu à d’énormes pertes financières. Alors que l’évaluation complète est encore en cours, le PCA de l’Aftu fournit un aperçu des répercussions :«Avec 2200 minibus transportant au moins 500 passagers par jour, les pertes sont déjà considérables. Si chaque personne paie 200 francs CFA, cela représente une somme importante pour les 2200 minibus. »
Les pertes estimées sont donc au minimum de 220 millions de F CFA par jour. Si la grève continue jusqu’à sa fin, le chiffre d’affaires non perçu pourrait dépasser 500 millions de francs CFA.
