Le Ministre du Commerce Baboucarr O. Joof a balayé d’un revers de la main la présence du riz brisé américain dans le marché. La contamination du riz brisé en provenance de Miami continue de soulever des vagues d’inquiétudes à travers le globe.
“Nos importations viennent principalement de l’Inde, du Pakistan, de Thailande et du Brésil,” a-t-il laissé entendre durant une conférence de presse tenue lundi dernier dans les locaux du ministère à Banjul.
Dans une étude publiée début février 2024, l’Université de Michigan a mis en exergue le scandale du riz américain bon marché consommé par les Haïtiens.
Selon les chercheurs de l’Université de Michigan, le riz, exporté vers Haïti par les États Unis, est contaminé aux métaux lourds.
Pire: l’étude a aussi levé un coin du voile sur la présence de cadmium et d’arsenic, des métaux lourds à des taux dépassant les limites autorisées.
Le Ministre du Commerce n’en a pas moins reconnu que la Gambie n’a pas la possibilité de vérifier la toxicité du riz importé.
“La Banque Mondiale a financé la construction d’un laboratoire. Les travaux sont en cours,” a-t-il indiqué.
Pour Lamin Dampha, Directeur de Cabinet du Ministre du Commerce, les importateurs de riz ont l’habitude d’utiliser des sacs portant le label “riz américain”.
Il précise que cela obéit le plus souvent à une logique de marketing.
