La remise officielle des prix aux lauréats du ”Gov’athon 2024” du jeudi 20 mars 2025 à la Primature a marqué un pas de plus vers la révolution et la souverainté numérique du Sénégal. Cette compétition nationale, organisée par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, incarne une volonté ferme du gouvernement de promouvoir l’innovation et de mobiliser la jeunesse sénégalaise autour de solutions concrètes pour moderniser l’administration publique. Cet évènement a suscité des débats autour du premier ministre Ousmane Sonko en générale et de son habillemnt en particulier. On se pose alors la question à savoir le pourquoi de ce model,quel message porte cette communication vestimentaire à l’heure d’une incarnation de rupture et de souveraineté.?
De l’habillement à l’idéologie politique, Sonko prend l’exemple de Sukarno,premier président de l’Indonesie
Hier, Jeudi lors de la remise des prix, l’approche vestimentaire du PM Ousmane Sonko à suscité beaucoup de questions qui rappellent la posture de Sukarno, premier président de l’Indonésie, qui prônait un nationalisme fort et une politique indépendante des blocs de la Guerre froide.
L’idée d’une union entre Sukarno et Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre du Sénégal, pourrait être intéressante sous plusieurs angles, notamment leur posture révolutionnaire et leur style vestimentaire.
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Sukarno, en tant que père de l’indépendance indonésienne, incarnait un nationalisme fort, une politique anti-impérialiste et une volonté de mettre en avant la culture locale. Son habillement, avec son costume blanc et son peci (bonnet), était un symbole de cette identité nationale.
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Ousmane Sonko, lui, se positionne aussi comme un leader réformiste et panafricaniste. Son style vestimentaire, souvent composé de boubous traditionnels ou de costumes sobres, rappelle une volonté d’authenticité et de rupture avec un certain establishment politique. Son discours prône une souveraineté économique et politique forte, à l’image de ce que Sukarno défendait pour l’Indonésie.
Si une union entre ces deux figures devait être imaginée, elle pourrait être fondée sur :
- Le refus de l’ingérence étrangère, Sukarno ayant défié les puissances coloniales, et Sonko plaidant pour une plus grande indépendance du Sénégal.
- La valorisation des traditions nationales, tout en modernisant le pays.
- Un leadership charismatique et populaire, s’appuyant sur un discours direct et mobilisateur.
En s’inspirant de figures comme Sukarno et Ousmane Sonko, la jeunesse sénégalaise doit comprendre que le développement d’un pays ne se délègue pas, il se construit. Ces leaders ont prouvé qu’avec une vision claire, du courage et une volonté inébranlable, il est possible de briser les chaînes de la dépendance et de bâtir une nation souveraine.
Aujourd’hui, il revient aux jeunes sénégalais d’écrire la suite de l’histoire : innover, entreprendre, valoriser nos ressources locales et défendre nos intérêts avec fierté. Le véritable changement ne viendra ni de l’extérieur ni d’un seul homme, mais d’une génération consciente et déterminée à façonner l’avenir du Sénégal.