El Hadji Guèye, déficient mental, est devenu tristement célèbre à la suite de son agression par des inconnus, lesquels l’avaient abandonné sans assistance, emportant son sexe coupé au couteau. Secouru le lendemain matin, par les sapeurs-pompiers, qui l’ont acheminé aux Urgences de l’hôpital de Mbour, il avait survécu, alors qu’il avait été donné pour mort, la veille.
Admis au bloc opératoire, relèvent nos sources, « il a subi avec succès, l’opération chirurgicale visant à réparer le sexe coupé » ; autant dire qu’il est revenu de loin de très loin au vu de la situation critique dans laquelle nous l’avions retrouvé sur son lit d’hôpital : bras sous perfusion, buste enveloppé par un pagne qui cachait ses parties intimes branchées à une sonde pour lui permettre d’uriner.
Originaire de Koungheul, certains de ses parents, informés sont finalement venus à son chevet, notamment son jeune frère qui l’assiste sans répit, surtout dans ses moments de délires. Les yeux hagards, il passe d’un sourire candide à une attitude inquiète, dévorant du regard les visiteurs des autres malades. Aux dernières nouvelles, soufflent des blouses blanches, « l’opération s’est bien passée, mais il devra s’accommoder à la sonde le reste de sa vie ».
La trentaine, El Hadji Guèye squattait les maisons inachevées de Saly croisement, dans la nuit du 1er au 2 janvier, il sera surpris dans son sommeil, par des malfrats qui, non content de l’avoir assommé avec une grosse pierre, lui ont coupé le sexe qu’ils ont emporté. Les agresseurs sont activement recherchés par la gendarmerie.
