“Yété Kheud” : Imam Kanté assène ses vérités sur cette pratique socioculturelle

En ce mois béni de ramadan, la pratique du “Yété Kheud” est l’un des passe-temps des jeunes musulmans. Dans  certains quartiers  de Dakar  comme  la Médina, les Parcelles-Assainies ou encore Pikine,  des  jeunes ont une habitude bien particulière de réveiller les fidèles musulmans pour  le “sahur”, un repas léger pris avant l’aube afin de mieux se préparer physiquement au jeûne.

En ce mois béni de ramadan, la pratique du “Yété Kheud” est l’un des passe-temps des jeunes musulmans. Dans  certains quartiers  de Dakar  comme  la Médina, les Parcelles-Assainies ou encore Pikine,  des  jeunes ont une habitude bien particulière de réveiller les fidèles musulmans pour  le “sahur”, un repas léger pris avant l’aube afin de mieux se préparer physiquement au jeûne.

Organisés en petits groupes, avec des instruments de musique, ces jeunes chantent en chœur “Dioklène kheud jotna yewoulène”, “Réveillez-vous, c’est l’heure de prendre des forces”. Une tradition socioculturelle héritée de nos ancêtres, d’après l’imam Kanté. Un legs désormais assuré par des jeunes des quartiers urbains qui sillonnent les rues et ruelles pour réveiller les fidèles musulmans au sommeil lourd.

Cependant, le “Yété Kheud” est aujourd’hui considéré comme un tapage nocturne, par certains.

Et pour l’imam de la grande mosquée de Point E, c’est une pratique “révolue”, du fait de l’évolution de la technologie.