Après une victoire 3-0 face à la Gambie, le Sénégal prépare sa deuxième sortie. Cette fois-ci, ce sera demain vendredi à 17 h GMT, face au Cameroun, que les Lions n’ont plus battu à la CAN depuis 34 ans. Pour ce match, Aliou Cissé a plusieurs certitudes, mais deux casse-têtes le poussent à l’hésitation.
Face à la Gambie, les Lions ont offert une prestation sérieuse pour s’imposer sans débat 3-0. Mais face au Cameroun, ce sera une autre histoire, face à une équipe déjà dos au mur après son match nul face à la Guinée. Pour cette rencontre, Aliou Cissé est confronté à un dilemme de taille dans l’entrejeu. Garder la même équipe et la même ossature ou faire entrer Pape Matar Sarr et/ou Nampalys Mendy, titulaires indiscutables ces derniers mois qui sont rétablis de blessure ?
Ce choix est d’autant plus cornélien que les deux milieux relayeurs qui ont été titularisés face à la Gambie, Lamine Camara et Pape Guèye, ont été incroyables. Les sortir serait une aberration. L’autre option, c’est de mettre Abdou Diallo sur le banc pour mettre Nampalys ou Pape Matar. Là aussi, ça semble compliqué pour Aliou Cissé, qui a préparé depuis des mois son nouveau système avec le rôle hybride de demi-centre bien tenu par Abdou Diallo face à la Gambie.
Pour ce rôle, il faut un joueur capable d’être dans l’axe central avec le ballon et au milieu pour le marquage. Les deux joueurs capables de le faire à la perfection sont Diallo et Cheikhou Kouyaté. Ce qui rend donc difficile la présence de Nampalys, Pape Matar Sarr, voire Gana Guèye.
Cissé doit donc choisir entre ce qui a déjà marché ou prendre le risque de tout chambouler. Un choix pas du tout facile quand on sait que Pape Matar Sarr a explosé cette saison avec Tottenham et que sa présence dans le onze du Sénégal semblait indiscutable avant le match face à la Gambie.
La vitesse ou la technique ?
L’autre casse-tête pour Aliou Cissé, c’est de choisir entre Ismaila Sarr et Iliman Ndiaye face au Cameroun. Ismaila Sarr est passé à côté de son match, à l’inverse de Ndiaye, auteur d’une passe décisive. Mais ce choix est rendu difficile par l’adversaire. Le Cameroun sera en quête d’un bon résultat et va laisser des espaces dans le dos de sa défense. Une situation qu’Ismaila Sarr adore, lui qui ne demande qu’à faire parler sa vitesse.
Aliou Cissé doit ainsi choisir entre la vitesse et le tranchant de Sarr, grâce à des transmissions rapides face au Cameroun ou la technique et le jeu posé d’Iliman Ndiaye.
