Le commissariat urbain de Saly a récemment démantelé un réseau lié à la prostitution dans un institut de beauté. Un musicien renommé, propriétaire du salon de massage, et trois masseuses impliquées dans la prostitution clandestine ont été appréhendés et déférés au parquet de Mbour.
Ce réseau opérant dans la prostitution et le proxénétisme au sein du salon S. Massage a été exposé. Au centre de cette affaire se trouve le musicien K.A, également propriétaire de l’institut à Saly. Celui-ci incitait ses masseuses à avoir des relations sexuelles avec leurs clients moyennant rémunération. L’affaire a été révélée lorsqu’une fille de 16 ans, F.G, a démissionné du salon en raison de la prostitution déguisée. Le gérant a confisqué les effets personnels de F.G, exigeant 20 000 F CFA prétendument pour couvrir les frais de location de sa chambre avant son départ.
F.G a déposé une plainte auprès du commissariat urbain de Saly, indiquant qu’elle avait été recrutée comme masseuse dans le salon du musicien K.A. La mineure de 16 ans a expliqué avoir subi un test de recrutement où le gérant s’était fait passer pour un client et avait eu des relations sexuelles avec elle après une séance de massage.
F.G a révélé que toutes les masseuses du salon proposaient des services sexuels tarifés ou des finitions par masturbation aux clients. Bien qu’elle ait initialement accepté de se livrer à cette pratique illégale, elle a finalement démissionné. Suite aux révélations choquantes de la plainte, les agents du commissariat urbain de Saly ont effectué une descente surprise dans l’institut de beauté S. Massage, appartenant au musicien K.A. La perquisition a conduit à la découverte de lots de préservatifs, dont certains avaient déjà été utilisés.
En conséquence, les enquêteurs ont arrêté le gérant K.A pour exploitation sexuelle sur une mineure de 16 ans et proxénétisme. Les trois masseuses présentes dans le salon ont également été appréhendées pour défaut d’inscription sur le fichier sanitaire et social. Interrogées lors de la rédaction du procès-verbal, les masseuses ont admis leur implication dans la prostitution clandestine. Le musicien incriminé, K.A, a confessé avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante F.G, âgée de 16 ans.
