Votre dernière intervention publique a profondément choqué et déçu une large frange du peuple sénégalais, ainsi que l’ensemble des Forces Vives engagées pour la défense de notre démocratie. Il est donc de notre devoir citoyen de vous adresser ce message, avec gravité mais aussi avec clarté.
Il y a quelques jours, lorsque vous avez été convoquée par la police, les Forces Vives – à travers leurs cellules actives sur WhatsApp, Facebook, TikTok, Twitter et autres plateformes – se sont mobilisées spontanément pour vous défendre. Non pas par affinité personnelle, mais par principe : celui de protéger toute voix menacée injustement dans l’espace public.
Mais aujourd’hui, lors de votre émission, vous avez commis une confusion inacceptable en amalgamant le mouvement Y’en a Marre et les Forces Vives de la Nation. En tant que journaliste expérimentée, nous ne pouvons croire qu’il s’agisse d’une simple erreur. Ce glissement de langage, dans un contexte aussi sensible, ne peut être ignoré.
Soyons clairs :
? Thiat, que vous avez évoqué, est un rappeur engagé, membre du mouvement Y’en a Marre.
? Les Forces Vives, elles, sont une entité plurielle, citoyenne, transversale, composée de femmes et d’hommes de tous horizons, unis par la volonté de défendre les droits, les libertés et la souveraineté populaire.
Ce que dit Thiat n’engage que lui, comme tout citoyen libre. Ce que font les Forces Vives, en revanche, est le fruit d’une coordination rigoureuse, d’une vision partagée, et d’une mobilisation permanente. Aucun amalgame ne sera toléré.
Nous vous adressons donc un avertissement solennel et définitif :
➡️ Ne confondez plus jamais les Forces Vives avec un mouvement ou une voix individuelle.
➡️ Ne réduisez pas notre engagement à des postures médiatiques.
➡️ Ne trahissez pas la confiance que le peuple vous a accordée.
Les Forces Vives étaient là.
Elles sont là.
Et elles seront toujours là.
Actives, organisées, vigilantes.
Ce message n’est ni une menace ni une attaque. C’est un rappel à l’ordre, un appel à la responsabilité, et une exigence de respect envers ceux qui, dans l’ombre comme à la lumière, portent le flambeau de la démocratie sénégalaise.
À bon entendeur.
Le Thie pastef sindia








































